Egypte antique – Livres et activités

21 juillet 2024 0 Par Ma Bulle Happy Family

Voici quelques lectures et activités pour aborder l’Egypte Antique pour des enfants de cycle 1 et début cycle 2

Lectures sur l’Egypte Antique

1. Mes p’tites questions : l’Egypte Ancienne.

ce documentaire destiné aux enfants dès 7 ans a néanmoins passionné Malo qui n’avait que 4 ans (à cette époque). Chaque double page traite d’une question : « comment vivaient les égyptiens ? », « pourquoi les Egyptiens avaient plusieurs dieux ? »… Les illustrations sont mignonnes et le texte est très concis tout en étant précis. c’est un excellent ouvrage pour introduire la thématique.

2. Les clés de la connaissance : l’Egypte Ancienne.

Voilà un beau documentaire très précis destiné initialement à un public plus averti. Mais j’ai à coeur de laisser à la disposition de mes enfants, quel que soit leur âge, des documentaires ou autres ouvrages qui permettent d’attiser leur curiosité. Mélange de photos et de dessins très réalistes, les questions abordées sont très pointues. Cet ouvrage nous a servi de support pour répondre à toutes les questions que les enfants se sont posées.

3.La grande encyclopédie de l’Histoire.

Cet ouvrage est un documentaire sur l’histoire du monde depuis l’apparition des premières villes jusqu’à notre monde actuel. Il se présente d’une manière originale puisque chaque thématique est traitée sous l’angle d’une carte, du monde ou du lieu dont il est question. Dans le cas de l’Egypte Ancienne, nous nous sommes arrêtés uniquement sur le chapitre qui la mentionne. Cela a permis aux enfants de situer l’Egypte sur une carte, d’apercevoir où se situent les monuments et lieux emblématiques, ainsi que la présence du Nil et de ses terres fertiles.

4. Petit Noun, l’hippopotame des bords du Nil.

Je termine ma sélection avec un album jeunesse d’une grande richesse. Il raconte l’histoire de Petit Noun, un hippopotame bleu qui vit en Egypte Antique. Lorsque son ami égyptien meurt, il le suit dans son tombeau et s’endort. Lorsqu’il se réveille plusieurs siècles plus tard, il entreprend un long voyage pour retrouver sa famille et ses amis.

Le héros de l’histoire, un hippopotame bleu est inspiré des céramiques retrouvées dans certaines tombes égyptiennes.

 L’Egypte Antique en Géographie.

Avant de nous intéresser vraiment à l’époque historique, j’ai souhaité commencer par un petit cours de géographie, les frontières de l’Egypte actuelle et ancienne étant sensiblement les mêmes. Cela a été l’occasion de revoir le nom des continents, la différence entre le globe terrestre et le planisphère, mais aussi de situer l’Egypte sur le continent africain, par rapport à la France.

Les enfants ont eu à leur disposition plusieurs atlas qu’ils ont lu avec beaucoup d’attention. Ils ont repéré l’Egypte, puis la France. Je leur ai ensuite donné un planisphère vierge et ils se sont appliqués à colorier les deux pays. Ils se sont alors rendu compte de la distance à parcourir si l’on voulait aller en Egypte, puis ils ont comparé la taille des deux pays.

Puis, je leur ai proposé de représenter le drapeau égyptien. A la gouache, ils ont peint les deux bandes rouges et noires puis, dans la bande blanche, ils ont collé l’emblème : un aigle doré.

L’Egypte Antique en Mathématiques

La thématique de l’Egypte est parfaite pour faire des mathématiques, de la géométrie tout particulièrement avec les fameuses pyramides. Le temps d’une matinée les enfants se sont familiarisés avec ce solide géométrique. J’en ai profité pour introduire quelques notions plus précises, notamment en ce qui concerne le vocabulaire : base, côté, arête, sommet.

Nous nous sommes concentrés uniquement sur la pyramide à base carrée. Elle se constitue donc d’un carrée, de 4 triangles identiques, de 8 arêtes et de 5 sommets.

Et parce que la géométrie ne s’apprend pas que dans les livres, ils ont manipulé de tout leur saoul pour bien s’imprégner de cet solide. J’ai mis à la disposition des enfants de nombreux matériels avec lesquels ils ont pu réaliser des pyramides :
– les géomag sont parfaits pour aborder les notions d’angles et d’arêtes
– les playmag ont permis d’identifier les côtés de la pyramide. Ils ont d’abord testé de faire des pyramides avec des triangles de tailles différentes, mais ce n’était pas concluant. Alors ils ont pris les mêmes triangles et cela a beaucoup mieux fonctionné.
– le spielgaben et la pâte à modeler sont venus étoffer les constructions déjà réalisées.

J’ai ensuite souhaité parler du patron de la pyramide. Pour cela, rien de tel qu’une petite démonstration pour leur expliquer ce qu’est un patron : la représentation en 2 dimensions d’un solide en 3 dimensions. J’ai disposé du sable cinétique dans un plat, je l’ai tassé de manière à avoir une surface bien plane. Puis au milieu du plat, j’ai posé la pyramide et j’ai appuyé un peu pour faire la forme de la base : un carré donc. Ensuite, j’ai basculé la pyramide vers l’avant en faisant en sorte que l’arête commune à la base et au côté reste en contact avec le sable : le premier côté triangulaire est venu s’incruster dans le sable. J’ai remis la pyramide correctement au milieu, puis de nouveau je l’ai fait basculer sur un autre côté et ainsi de suite. Le patron de la pyramide était donc matérialisé sous les yeux des enfants.

Ils ont compté à nouveau les côtés et je leur ai demandés d’aller chercher les formes correspondantes dans le spielgaben : 1 carré et 4 triangles. Puis en observant le modèle dans le sable, ils ont fabriqué des patrons de pyramide à l’aide des petites pièces en bois. De nouveau, nous avons sorti les playmag qui sont vraiment parfaits pour matérialiser non seulement le patron, mais aussi le résultat quand on le construit grâce aux aimants. Les pyramides prenaient forme sous les yeux des enfants, ce n’était pas de la magie, mais bel et bien de la 3D et je voyais qu’ils comprenaient le principe.

Nous avons terminé cette manipulation en dessinant un patron à l’aide d’une pyramide comme ils l’avaient faits dans le sable, puis, je leur ai donné un patron à découper et à coller pour en faire une véritable pyramide.

L’Egypte Antique en histoire.

Pour situer la période dans l’Histoire, j’ai pu bénéficier de différents supports. Bien entendu, nous avons lu les ouvrages présentés plus hauts, mais cela a été également l’occasion d’installer la frise chronologique Poppik Stickers. Il s’agit d’un grand poster sur lequel l’enfant pose des stickers repositionnables. La frise est vendue avec un livret contenant toutes les informations nécessaires détaillant certains événements ou présentant certains personnages historiques. Zélie et Malo ont donc pu s’apercevoir que l’Egypte Antique a connu son apogée il y a plusieurs milliers d’années. Elle est au début de la frise, donc au début de l’Histoire.

J’ai choisi également de leur parler de la religion égyptienne et de ses 400 Déesses et Dieux. Bien entendu nous ne les avons pas tous mentionnés, mais uniquement les plus connus et les plus importants. Cela a été l’occasion d’expliquer que pour les égyptiens, les Dieux sont présents partout autour d’eux : dans chaque animal, dans chaque plante, dans le soleil, dans la nuit, dans l’eau, dans les événements qui ponctuent leur vie … Etudier les Dieux égyptiens est très ludique puisque leurs représentations fourmillent de petits détails, de symboles … Les enfants se sont amusés à retrouver quels animaux représentaient les Dieux et Déesses, nous avons essayé de comprendre pourquoi ! Bien entendu, le but n’est pas qu’ils retiennent le nom de tous les Dieux, mais qu’ils sachent surtout que les croyances n’étaient pas les mêmes que maintenant, d’autant plus que la religion était bien plus présente dans le quotidien des Egyptiens qu’elle ne l’est dans le nôtre.

Pour cela, j’ai créé un petit jeu de cartes de nomenclature que vous pouvez retrouver sur ma boutique en ligne. Le fichier comporte non seulement quelques Dieux et Déesses, mais également tout un tas de cartes formant un imagier très complet afin d’étoffer le vocabulaire de l’enfant sur la période de l’Egypte Antique.

Nous avons également abordé la question de l’écriture et des hiéroglyphes. C’est un mode d’écriture assez complexe et pas du tout intuitif pour nous. En effet, il ne s’agit pas d’un alphabet à proprement parler comme le nôtre mais plutôt un ensemble de symboles représentant un objet, une personne, un son ou une idée.

Les égyptologues classent les hiéroglyphes en trois catégories  :
– les idéogrammes qui représentent une idée, un objet …
– les phonogrammes qui représentent un son ou une lettre
– les déterminatifs qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot (il s’agit de signes « muets »)

J’ai donc créé un alphabet phonétique pour associer les lettres de notre alphabet avec les hiéroglyphes. Bien entendu, il n’est pas parfait  notamment parce que certains sons qui nous sont familiers n’existaient pas en Egypte Antique. Mais cela permet d’encoder des mots d’une manière tout-à-fait originale.

Cliquez ici pour accéder directement aux documents de l’Egypte Antique sur la boutique

Zélie et Malo se sont amusés à écrire leur prénom à l’aide des cartes, cela leur a beaucoup plu. Pour garder un souvenir, nous avons également réalisé des cartouches en argile sur lesquels nous avions gravé les hiéroglyphes de nos prénoms (j’avais fait celui de Malo). Malheureusement, cela n’a pas tenu à la cuisson et celui de Zélie s’est complètement brisé. Nous recommencerons une prochaine fois pour garder une trace de ce travail qui mêle à la fois l’encodage et la motricité fine.

L’Egypte antique en art visuel.

Je trouve que l’Egypte antique est une période particulièrement propice à la production d’arts visuels et j’ai été très inspirée en proposant un grand nombre d’activités  créatives à Zélie et Malo.

1. les amulettes en argile.

A leur mort, les égyptiens les plus riches se faisaient enterrer avec tout un tas d’objets dont des amulettes censées les protéger. Zélie et Malo ont fabriqué leur propre amulette : un scarabée en argile. Pourquoi le scarabée ? il s’agit d’un animal sacré qui représente la renaissance cyclique du soleil et donc la résurrection après la mort.

Les enfants ont façonné leur scarabée en argile et ont dessiné dessus à l’aide de cure-dents. Nous les avons mis à cuire mais il est tout à fait possible également de laisser l’argile sécher à l’air libre. Puis, pour rappeler le lapis-lazuli qui était beaucoup utilisé en Egypte Antique, ils ont peint leur scarabée à l’aide de la gouache pailletée bleue. Ils les ont enfilé sur un cordon et hop, voilà une bien jolie amulette.

2. Les masques

En ce moment, les enfants aiment beaucoup les coloriages, alors je savais que je ferai mouche en leur proposant de colorier leur propre masque : pour Zélie j’ai choisi une déesse égyptienne et pour Malo un pharaon. J’ai trouvé les modèles sur Pinterest.

3. Les stickers.

J’ai déniché sur la boutique de Poppik Stickers un superbe tableau à réaliser à l’aide de stickers représentant un bas relief de la tombe de Séthi 1er. Zélie a pris énormément de plaisir à faire ce tableau et je dois avouer que je suis sous le charme du résultat. Nous avons déjà prévu de l’afficher dans notre future salle de classe à la nouvelle maison.

4. les pharaons.

J’ai trouvé l’idée de ces petits bricolages sur le site internet de 1, 2 3, dans ma classe et je m’en suis largement inspirée. Le fond a été fait à l’aide de tampons de mousse et de peinture rouge et jaune. Les enfants ont ensuite peint la coiffe (= le nemès) en bleu et doré pour rappeler celle de Toutankhamon. Ils ont collé celle-ci sur le fond, et par dessus, leur photo. Enfin, à l’aide de ce site internet, ils ont encodé leur prénom en hiéroglyphes. J’ai imprimé la capture d’écran et ils ont collé le cartouche sous leur visage. Le résultat est très joli.

5. Exploitation d’album : Petit Noun.

La dernière activité d’art visuel nous a occupé une journée complète puisque nous avons retracé le périple de Petit Noun. Pour chaque étape les enfants ont pu utiliser des techniques artistiques particulières. Je ne vous en dis pas plus parce que j’ai publié il y a quelques jours un article bien plus complet présentant cette activité que nous avons vraiment adorée. Je vous invite à aller le lire en cliquant ici.

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âge des enfants au moment des réalisations :
Zélie : 6 ans et 4 mois
Malo : 4 ans et 4 mois

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