activité-coschooling-atelier-âge-intérêt-enfant-ma bulle happy family

Créer des ateliers de co-schooling selon l’âge et les intérêts de l’enfant.

5 novembre 2024 0 Par Ma Bulle Happy Family

Avant de nous lancer dans le sujet de la création des ateliers de co-schooling adaptés à l’âge et aux intérêts de votre enfant, revenons en arrière avec le résumé de l’épisode précédent :

Résumé de l’épisode 2 :

Pour structurer un environnement de co-schooling, l’important est la posture bienveillante et encourageante du parent, plus que le matériel. Créer un espace dédié, même petit, et offrir des activités variées nourrit la curiosité de l’enfant. Utiliser des objets du quotidien ou emprunter des ressources permet de limiter les dépenses tout en stimulant l’apprentissage. La planification souple des activités et le respect du rythme de l’enfant sont essentiels. Enfin, encourager l’autonomie et la découverte par des activités ludiques renforce confiance et motivation.

Dans l’épisode 1, nous avons posé les bases du co-schooling. Nous l’avons défini et avons identifié les différents principes Dans l’épisode 2, nous avons donné des astuces pour débuter le co-schooling. Ce nouvel article a pour objectif de vous expliquer comment concrètement mettre en place les activités de co-schooling. L’idée est que vous puissiez vous imprégner de ces conseils afin de pouvoir les adapter à l’âge et aux intérêts de votre enfant.

Je vais donc détailler trois points :

  • les ateliers de manipulation et d’expérimentation
  • les ateliers créatifs
  • les jeux éducatifs

Le but du co-schooling ce n’est pas de faire comme à l’école mais à la maison. Mais plutôt de proposer des alternatives, de nouvelles manières de faire afin d’aider l’enfant à mieux appréhender certaines notions qui lui sont complexes, ou bien d’explorer des thèmes en rapport avec l’actualité ou le calendrier pour enrichir la culture de l’enfant.

Il y a plusieurs manières de faire. Personnellement, j’aime l’idée de travailler sur des thématiques et ainsi de proposer des activités transversales. De cette manière, non seulement l’enfant découvre un sujet, mais il peut aussi travailler des notions fondamentales ( calcul, orthographe) sans même s’en rendre compte.

Comment choisir les thèmes ?

Vous pouvez vous inspirer du calendrier, parler des saisons, des fêtes (Noël, Halloween), des événements qui structurent nos vies (la fête nationale, les armistices) ou encore de l’actualité (Vendée Globe, Jeux Olympiques …).

Il est aussi intéressant d’orienter vos thématiques en fonction des intérêts de votre enfant. Si celui-ci se découvre une passion pour les planètes, un thème astronomie sera très intéressant. Mais cela peut aussi partir d’un questionnement de sa part : « pourquoi faut-il se laver les dents ? » amènera à une thématique sur les dents. « C’est quoi la différence entre une baleine et un requin ? » pourra être le début d’un thème sur les cétacés …

Enfin, il est aussi pertinent de vous servir de la nature pour aborder un sujet. Les oies qui migrent, les bourgeons qui se développent, l’apparition de la neige pour parler des différents états de l’eau. Voilà autant de sujets qui passionneront vos enfants

Enfin, vous pouvez également être à l’initiative du choix du thème. Imaginons que vous partez en vacances en Auvergne. Quelques semaines avant, il est judicieux d’aborder la thématique des volcans.

Une fois que vous avez défini votre thème, place au choix des ateliers.

J’appelle « ateliers » toutes les activités que vous allez mettre en place autour de votre thématique. Pour ma part, j’aimais les disposer en plateaux. un plateau = un atelier = une (ou deux max) consigne. Cela évite de s’éparpiller et de se mélanger les pinceaux.

Quand nous faisions du co-schooling, je faisais attention de diversifier les types d’ateliers : manipulation et expérimentation, ateliers créatifs et jeux pédagogiques.

1.Les ateliers de manipulation et d’expérimentation à adapter selon l’âge et les intérêts de l’enfant

Ce sont des activités pratico-pratiques visant à faire découvrir aux enfants des concepts concrets par le toucher, l’observation et l’exploration. Ces ateliers encouragent les enfants à utiliser leurs sens pour explorer des matériaux variés, mener des expériences et observer des phénomènes naturels.

La manipulation d’objets pour l’apprentissage des concepts.

La manipulation joue un rôle essentiel dans l’apprentissage. Elle permet aux enfants d’explorer des idées abstraites par des expériences concrètes.

Prenons un exemple : votre enfant a du mal à comprendre le principe de la division. Justement, vous avez prévu un thème « pirates ». Voici une idée d’atelier de manipulation que vous pouvez lui proposer. Dans un petit coffre, mettez un trésor comprenant soit des pièces, soit des pierres précieuses. Puis mettez à disposition des pirates (= figurines, playmobil, ou simples petits bonshommes en bois).

Pour comprendre le principe de la division, donnez cette consigne : « les 3 pirates ont découvert un trésor ensemble. Maintenant, ils vont se le partager équitablement. Combien de pièces auront-ils chacun ? » Pour commencer, veillez à ce qu’il n’y ait pas de « reste » lors du partage. Vous pouvez aussi varier le nombre de pièces et le nombre de pirates. Le fait de manipuler, de partager équitablement, petit à petit on introduit les termes exacts de diviseur, de dividende, de quotient et éventuellement de reste.

La phrase : « il y a 24 pièces d’or à distribuer équitablement entre 4 pirates, ça veut dire que chacun aura 6 pièces d’or », se transformera alors en calcul : 24 : 4 = 6.

De cette manière, l’enfant va explorer activement, formuler et tester des hypothèses. Cela va l’amener à découvrir et à construire des savoirs de manière autonome.

Expériences scientifiques simples

Que ce soit en co-schooling ou maintenant en IEF, j’accorde une très grande importance à l’expérimentation. Proposer des expériences scientifiques dès le plus jeune âge offre aux enfants une approche active et ludique de la découverte.

Les expériences leur permettent de comprendre par eux-mêmes des phénomènes complexes. En manipulant les matériaux, ils testent des hypothèses et développent leur esprit critique. L’enfant apprend à observer, à comparer et à tirer ses propres conclusions. En expérimentant, il renforce sa curiosité naturelle et acquiert des bases solides pour aborder les sciences dans son parcours scolaire.

Je vous encourage vraiment à mettre en place une véritable démarche scientifique. C’est très simple à comprendre, très intéressant pour le développement de l’enfant et transposable dans toutes les thématiques.

Les différentes phases de la démarche scientifique

  1. on part d’une question que vous pouvez poser à l’enfant ou que lui-même se pose. On appelle cela la problématique.
  2. Pour répondre à cette problématique, l’enfant va formuler des hypothèses : ce sont des idées proposées. A cette étape là, il n’y a aucune mauvaise réponse. Mais attendez-vous à avoir parfois des hypothèses qui peuvent vous paraître loufoques. Je vous conseille de les noter, toutes, sans distinction et sans apporter de critique ou autre. Ces hypothèses sont le reflet des représentations qu’a votre enfant de la situation problématique. En revanche si votre enfant a du mal à trouver des hypothèses, n’hésitez pas à lui poser des questions afin d’apporter matière à réflexion.
  3. Idéalement, on va proposer de tester TOUTES les hypothèses. Je dis « idéalement » parce que ce n’est pas toujours évident de le faire. Sinon, vous en choisissez une seule. C’est à ce moment là qu’on fait l’expérience. L’expérience a pour objectif de vérifier une hypothèse, donc de savoir si l’hypothèse répond à la problématique ou pas.
  4. Parfois l’expérience amène d’autres hypothèses, ou d’autres questions.
  5. Lorsque l’expérience est concluante, alors on va pouvoir répondre à la problématique.

Pour des enfants plus âgés, vous pouvez proposer de tenir un carnet d’expériences. Dedans il notera sa problématique, ses hypothèses, puis dessinera le schéma scientifique qui représente l’expérience et enfin écrira sa conclusion sous la forme d’une réponse à la problématique.

Les ateliers d’observation

Au-delà de la démarche scientifique, d’autres ateliers peuvent être mis en place, moins coûteux en terme de temps de préparation et de réalisation. Ce sont les ateliers d’observation : à l’oeil nu, à la loupe, voire au microscope pour les mieux équipés. L’observation est souvent la phase d’introduction à la démarche scientifique parce que c’est elle qui va déclencher la problématique.

Voici un exemple : au cours d’une de vos balades nature, vous ramassez une très belle feuille verte. Prenez le temps d’observer cette feuille et vous vous apercevez qu’elle contient des nervures. Problématique : A quoi servent ces nervures ?

L’important c’est de permettre ces activités d’observation, soit dans un atelier préparé, soit spontanément dans votre quotidien. L’escargot sur le mur du jardin, la plante qui a poussé par rapport à hier, les feuilles qui tombent … Voilà quelques idées.

Ateliers sensoriels

Manipuler des textures, observer des couleurs, ou écouter des sons spécifiques permet aux enfants de mieux comprendre le monde autour d’eux. Et donc en proposant ce genre d’ateliers vous allez aider vos enfants à affiner leurs capacités sensorielles et motrices tout en stimulant leur curiosité.

L’exploration libre c’est vraiment le fer de lance pour encourager l’enfant à observer et expérimenter sans contrainte. Ainsi ça lui permettra de développer son autonomie et sa confiance.

Pour les enfants plus âgés, ces ateliers restent tout aussi bénéfiques. Ils permettent d’approfondir des concepts plus complexes en lien avec les sens, en ajoutant une dimension pratique à leurs apprentissages théoriques. L’enfant peut alors mieux mémoriser les notions abordées, car elles sont associées à une expérience personnelle enrichissante.

Concrètement comment faire ?

Les différentes « patouilles » sont très intéressantes pour appréhender de nouvelles textures ou pour des ateliers avec des « objectifs » divers. Des pois chiches pour faire du transvasement, de la pâte à modeler pour apprendre à réaliser le patron d’un solide géométrique en faisant ses empreintes, du sable pour comprendre la notion de volume. Vous voyez, les ateliers sensoriels peuvent être utilisés à tout âge.

Ce qui plait aussi beaucoup aux enfants ce sont des bacs sensoriels thématiques qui permettent une exploration libre. Dans un bac, vous disposez des matériaux avec des outils ou des objets et vous laissez votre enfant s’en emparer à sa guise. Vous serez certainement surpris de voir son imagination à l’oeuvre. Quelques idées de bacs sensoriels thématiques : du sable et des coquillages pour parler de la mer, différentes graines (maïs, blé, lin…) et des mini tracteurs pour un thème de la ferme, …

2.Les ateliers créatifs

Dans le co-schooling, les arts visuels sont l’une des activités les plus plébiscitées par les parents. On peut proposer beaucoup d’idées autour de toutes les thématiques possibles. Les ateliers créatifs ont pour objectifs de permettre aux enfants d’affiner leurs gestes, d’utiliser différents médiums, outils ou techniques… Mais aussi et surtout, d’exprimer leur sensibilité, leurs émotions, leur imagination et leur créativité. Enfin, les arts visuels renforcent la confiance en soi.

Il existe tellement d’idées créatives à mettre en place dans le co-schooling. Personnellement, je veillais toujours à ce que chaque thème que nous abordions contienne au minimum une activité créative. Parfois c’était quelque chose de très simple comme un coloriage, et parfois c’était plus élaboré.

Encore maintenant en IEF, j’essaie de proposer aux enfants différents supports pour créer et différents outils.

Cela leur permet de découvrir de nouvelles techniques et trouver la technique avec laquelle ils sont le plus à l’aise pour exprimer leur créativité.

Mettre en place un coin créatif

Et parce que la créativité ce n’est pas qu’une affaire de co-schooling… Elle fait partie intégrante de la vie de tous les individus. Alors je vous invite vivement à mettre en place un coin créatif. Celui-ci contiendra différentes choses à disposition de votre enfant. L’objectif est qu’il puisse s’en emparer librement et créer de manière spontanée, même en dehors des temps dédiés.

Selon l’âge, les intérêts et les compétences de votre enfant, ce coin créatif ne comportera pas la même chose.

Pour les tout-petits, des feuilles épaisses, des crayons de couleurs ou des craies grasses. On peut y ajouter des gommettes aussi, cela plait toujours, ou encore un tableau avec des craies, des tampons…

Quand les enfants grandissent on peut mettre des ciseaux à bouts ronds, de la colle, des crayons « originaux  » (avec des paillettes, irisés…)

Dans le coin créatif destiné à mes aînés (8 et 10 ans), il y a de la gouache, de l’argile (avec les outils), des pastels secs. Il y a aussi des feutres de tous types, ciseaux, colle. Egalement des perles (perles à repasser, aquabeads, perles classiques), des fils chenille, de la laine, des pompons, …

Mon plus jeune (4 ans) a à sa disposition des crayons de couleurs, des crayons gras, des pochoirs, des gommettes, des ciseaux à bouts ronds, de la colle…

Mettre en place un atelier créatif

Jusqu’à présent, je vous parlais d’ateliers libres ce qui n’entre pas tout-à-fait dans notre sujet. Parlons maintenant des ateliers créatifs en lien avec le co-schooling. Il s’agit d’une activité que vous allez proposer à votre enfant et qui a un rapport avec votre thématique.

La première chose c’est de préparer tout le matériel dont vous aurez besoin avant de commencer l’activité.

Il n’y a rien de plus frustrant que de devoir stopper votre activité parce que vous avez oublié de prévoir un ustensile.

Si ce sont vos premiers ateliers créatifs, ne vous mettez pas la pression. Commencez tout doux avec des activités simples qui ne demandent pas trop d’étapes ni de matériel afin de ne pas vous sentir submergés.

N’oubliez pas, par exemple, le temps de séchage dans votre emploi du temps.

Je vous invite aussi à participer à l’activité. Non seulement vous prendrez vite goût et cela va certainement vous détendre de peindre, dessiner, modeler. Mais aussi et surtout cela va valoriser votre activité aux yeux de votre enfant. Si maman/papa le fait en même temps que moi, alors ça veut dire que c’est vraiment chouette !

Mon site préféré pour nous alimenter en matériel créatif c’est celui de 10 doigts. Je vous en parlerai dans le prochain article.

Créer avec la nature.

Créer avec la nature est quelque chose que je propose souvent à mes enfants. Je trouve cela vraiment passionnant parce que ça offre aux enfants une expérience enrichissante, qui favorise la créativité et la connexion avec leur environnement.

Ils peuvent réaliser des œuvres éphémères avec des éléments comme des feuilles, des pierres, ou des branches, profitant du moment sans pression de résultat durable. Cela s’appelle le land art et il peut être un excellent moyen d’explorer un endroit et d’en découvrir tous ses trésors.

Parfois, je leur propose de collecter des éléments naturels pour des activités créatives ultérieures.

On peut utiliser des feuilles pour faire des empreintes, faire des constructions avec des glands et des marrons …

Les créations en lien avec la nature développent l’imagination, renforcent la patience et invitent les enfants à apprécier leur environnement naturel.

C’est aussi un excellent moyen d’appréhender le temps qui passe. Vous pouvez proposer plus ou moins la même activité au fil des saisons (par exemple un arbre de l’automne, de l’hiver …)

Ou créer des pigments pour peindre avec les éléments récoltés et se rendre compte que la nature offre une sacré palette de couleurs quelle que soit la saison.

D’autres manières d’exprimer sa créativité.

Il y a d’autres manières d’exprimer sa créativité que les arts plastiques. Vous pouvez explorer d’autres moyens d’expressions pour développer des compétences variées.

Le premier exemple est la production écrite. C’est une activité d’une grande richesse, tant pour développer son imagination que travailler le français (orthographe, grammaire, syntaxe, conjugaison…)

N’hésitez pas à encourager votre enfant à faire des productions écrites poétiques qui soient originales et ludiques en utilisant le haïku, les acrostiches ou même les calligrammes. Votre enfant va stimuler sa réflexion, apprendre à manier les jeux de mots, développer son vocabulaire …

Vous pouvez aussi travailler autour de productions écrites plus « littéraires » comme décrire un paysage, créer un personnage, inventer une pièce de théâtre. Ce sont d’excellents exercices pour apprendre à structurer la pensée et surtout développer son imagination.

Impossible de parler créativité sans évoquer la musique. Elle peut faire partie intégrante de votre co-schooling en choisissant des musiques, des comptines, des chansons en rapport avec vos thèmes. Ecouter de la musique permet de se détendre et de se calmer. Nous aimons beaucoup écouter de la musique pendant que nous dessinons ou peignons.

En parallèle, pourquoi ne pas proposer de créer des enchainements de percussions corporelles pour accompagner une musique ou une comptine ? Vous allez permettre à votre enfant de favoriser l’écoute, la coordination et l’expression rythmique. C’est très intéressant et c’est surtout une excellente activité qui permet de passer du temps de qualité ensemble.

3.Les jeux éducatifs

Pourquoi inclure les jeux éducatifs dans cet article ? Tout simplement parce qu’ils proposent des idées d’activités vraiment bien pensées et surtout clé en main.

L’objectif n’est pas de dépenser tout votre budget dans du matériel éducatif de toute sorte. Au contraire, je vous encourage plutôt à vous tourner vers vos médiathèques et ludothèques.

Faites également jouer vos connaissances afin d’avoir aussi des jeux en prêt. Cela évite d’investir dans des jeux qui ne serviront peut être que 3-4 fois et qui seront remisés au fond d’un placard.

J’entends par jeu éducatif, un outil ludique conçu pour stimuler l’apprentissage de l’enfant, en développant des compétences spécifiques comme la logique, la mémoire, le langage ou la motricité. Ces jeux mêlent amusement et pédagogie, favorisant ainsi un apprentissage naturel, adapté aux rythmes de chaque enfant. Souvent, ils encouragent l’expérimentation et la découverte, permettant aux enfants de renforcer leur autonomie et de prendre confiance en eux. Pour moi, les jeux éducatifs jouent un rôle important en offrant une approche variée et dynamique de l’apprentissage, tout en créant un cadre puisqu’il y a des règles à respecter.

Les jeux de société

Le premier outil auquel je pense est sans aucun doute le jeu de société. Je leur trouve de très nombreuses qualités. Des règles du jeu motivantes, une manière détournée de restituer les connaissances apprises, la possibilité de découvrir de nouveaux univers. Bref, ils nous permettent surtout de passer du temps de qualité ensemble…

Pour le co-schooling, les jeux de société présentent un réel atout pour l’apprentissage en famille. Ils permettent de travailler des compétences variées comme la logique, la mémoire, ou la communication, tout en favorisant un moment de partage.

Les enfants apprennent à respecter les règles, à développer leur patience et à gérer leurs émotions face à la victoire ou la défaite, et ça c’est vraiment très important. C’est pour cela que j’encourage à varier les types de jeux : par équipe, en solo, coopératifs histoire de limiter la frustration.

Ces jeux offrent aussi l’opportunité de collaborer ou de se mesurer à d’autres, ce qui enrichit leurs capacités sociales et renforce les liens familiaux dans un cadre éducatif amusant et interactif.

Et puis ils aident aussi les enfants à renforcer les connaissances acquises en permettant une mise en pratique immédiate ou différée, mais surtout dans un contexte ludique. Ils sollicitent des compétences spécifiques, comme le calcul mental opération Amon-re), la lecture, ou la logique (Nimbus), en lien direct avec les apprentissages. De plus, en répétant certaines notions sous forme de jeu, les enfants retiennent plus facilement et avec plaisir. Enfin, les jeux favorisent la révision régulière, ce qui consolide durablement les acquis.

Les jeux de logique et de réflexion

Utiliser des jeux de logique et de réflexion va stimuler les capacités d’analyse et d’observation des enfants. Ils vont les encourager à résoudre des énigmes ou des casse-têtes, et ils favorisent le développement de la patience, de la concentration et du raisonnement logique.

Ces jeux offrent aussi un environnement sûr pour apprendre de ses erreurs et tester différentes approches sans pression, puisqu’il est toujours possible de recommencer. Ils sont très intéressants car ils renforcent l’autonomie et la prise de décision, tout en rendant l’apprentissage concret et interactif.

Les plus simples et certainement les plus connus sont sans conteste les puzzles qui sont de véritables alliés pour la mise en place des activités de co-schooling car ils se déclinent dans tous les sujets possibles et se présentent avec un nombre varié de pièces ce qui en fait le matériel parfait pour évoluer en même temps que les enfants.

Il existe aussi des jeux de casse-têtes et de logique vraiment bien pensés parmi la marque SmartGames, avec des niveaux de réalisation croissants de manière à être utilisés le plus longtemps possible. C’est un must-have chez nous.

Sélection de jeux SmartGames

Les jeux de construction

A mon sens, les jeux de construction apportent une grande richesse dans le cadre du co-schooling, parce qu’ils permettent aux enfants d’expérimenter et de créer, que ce soit avec des blocs (type Kapla), des briques (Lego), ou encore des maquettes. Ils invitent les enfants à explorer des concepts tels que la stabilité, l’équilibre, et la perspective, tout en favorisant la motricité fine et la coordination œil-main.

Construire aide les enfants à comprendre les notions d’espace et de géométrie de manière pratique. Ces jeux encouragent aussi la créativité et la patience, car l’enfant doit souvent tester et ajuster ses idées pour obtenir des résultats satisfaisants.

A mesure que l’enfant grandit et qu’il acquiert de nouvelles compétences, les constructions deviennent de plus en plus hautes et de plus en plus élaborées ce qui est très gratifiant pour lui puisqu’il voit son évolution à travers ses constructions.

Jeux interactifs numériques

Je ne peux pas terminer ce chapitre sans aborder l’outil numérique qui propose énormément de possibilités. Lorsque c’est utilisé raisonnablement et que les outils sont méticuleusement bien choisis, ils deviennent un allié non négligeable dans le co-schooling. Je ne dis pas qu’il faille absolument proposer des activités avec les écrans à chaque thématique abordées, mais une fois de temps en temps cela peut être intéressant. Le numérique fait partie des apprentissages scolaires et est inscrit dans le socle commun de connaissances et de compétences (tout ce que l’enfant devrait avoir acquis à la fin de sa scolarité). Il a donc tout à fait sa place dans le co-schooling dès lors que ce soit bien réfléchi.

Conclusion

Gardons toujours à l’esprit que le co-schooling se doit d’être une approche d’apprentissage riche et variée. Il permet aux enfants de découvrir le monde de manière active et ludique.

Les ateliers de manipulation et d’expérimentation favorisent la découverte pratique et l’acquisition de concepts en manipulant des objets et en menant des expériences, ce qui développe leur curiosité et leur esprit critique.

Les ateliers créatifs, qu’ils soient basés sur des matériaux naturels ou des formes artistiques diversifiées, encouragent l’expression personnelle et l’imagination, offrant aux enfants des moyens d’apprentissage autres que les arts plastiques traditionnels.

Enfin, les jeux éducatifs, tels que les jeux de société, les jeux de logique, et les jeux de construction, renforcent les connaissances. Ils développent également des compétences cognitives, motrices et sociales.

En diversifiant vos activités en piochant parmi ces différents types d’ateliers, vous allez créer un environnement stimulant dans lequel l’apprentissage devient un véritable plaisir partagé.

Pour enrichir encore davantage cette approche, le prochain article proposera une compilation de ressources et matériels adaptés au co-schooling.

Série spéciale co-schooling.

A paraître

  • Episode 4 : une compilation de ressources pour le co-schooling
  • Episode 5 : Notre expérience de co-schooling avant l’IEF.
  • Episode 6 : Ma Bulle Happy Family et le co-schooling.